Test :
Les Aventures d'un Avatar 2
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
Un jeu de Saturnome…encore une comédie, tiens ! On regarde : ben ouais, c’est moche, c’est tout plein de fautes, c’est idiot et…personne ne devrait faire de l’humour avec des asperges, nom d’un chien ! …Quoi ? Comment ça je suis pas drôle ? Rah, j’arriverai jamais à entrer au cours Florent, sniff, ouin, bouhouhou !

Bon, je suis con mais ce n’est pas grave vu le jeu que je teste séant, ça fera couleur locale. Les Aventures d’un avatar, drôle de série commencée par Lawsuit (dont on attend toujours law suite, euh la suite, l’épisode 4), est un espèce d’OVNI vidéoludique amateur, un nouveau genre dira-t-on. Ce n’est pas commode, vous en conviendrez, de jouer avec des personnages en fil de fer dans des décors faits sous Paint, où perdre un combat ou un mini-jeu ne dépend que du bon vouloir du joueur, où l’humour scato côtoie sans vergogne la débilité ambiante, et où tous ces points, qui d’ordinaire aurait assassiner le plus quelconque des RPG, sont voulus et défendus par les auteurs…Une autre planète, je vous dis !

Bref, ce genre de série s’adresse tout particulièrement aux joueurs ayant un minimum de recul, de sens de l’humour et de compréhension vis-à-vis d’une situation pareille. AdA2 est considéré comme le meilleur épisode : Nori, bien au chaud sous la couette avec Blondinette, sa dulcinée qu’il a sauvé des slimes dans l’épisode précédent, est pris d’un besoin pressant quand un Méchant, un vrai avec des yeux rouges et tout, capture la fille et une lampe à bulles, objet de convoitise. Deux mois plus tard, Nori ne s’est toujours pas aperçu de la disparition de ses chères et tendres et décide de sortir faire un tour, la télévision ne transmettant que des programmes ennuyeux. C’est le point de départ de l’aventure où objets idiots, combats titanesques et répliques hilarantes fuseront tels des M&M’s d’un paquet trop vite ouvert (du vécu).

Les graphismes…parlons-en ! Certains penseront que c’est idiot de juger les graphismes d’un AdA. Néanmoins, d’un mauvais goût manifeste, force est de constater que ceux-ci sont, dans leur genre, bien exploités…il faut aimer et appartenir à la catégorie de joueur citée ci-dessus !

Les musiques sont plus conciliantes : des thèmes marrants, que seul Saturnome (le Tarantino du making) pouvait choisir, et des sons débiles vous sont proposés. Quant à la durée de vie, elle ne dépasse pas la demi-heure, et un petit trailer parodique de AdA5 récompensera le joueur ayant trouvé un certain nombre d’objets idiots et inutiles (tasse à café, poubelle, calendrier bikini…).

Je termine en vous sollicitant quelques secondes : si vous aimez l’humour décalé des ZAZ, les jeux volontairement idiots qui ne se prennent pas au sérieux, l’originalité au paroxysme du terme et un rythme de jeu qui vous fera passer un moment agréable, jouez à AdA ! Les autres se rabattront sur John McSpike ou RepimX2000.

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