Test :
Ray's Adventure
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
RAY’S ADVENTURE

Les jeux multi-makers ne semblent plus être très à la mode, mais il en sort toujours de temps en temps.
Ray’s Adventure présente des similarités avec les Rutipa’s Quest dans son principe (chaque maker réalise une partie qui suit la précédente), mais aussi dans son style léger et humoristique, sa courte durée de vie, son gameplay axé minijeux et y fait même quelques allusions, via l’apparition des fameux Alex Rutipa et Brian Ownz.

Alors, de quoi ça parle ? Ray est le prince des RTP et désire quitter son château où l’on ne fait jamais rien puisqu’on y attend la venue d’un héros, et que le seul passe-temps consiste à ordonner aux gardes de se frapper la tête contre un mur. Ray n’a qu’une idée en tête : réunir tous les princes de tous les chateaux (qui s’ennuient forcément aussi ferme que lui) et construire un centre de divertissement. Bien entendu, son père ne l’entend pas de cette oreille et déploiera les grands moyens pour l’arrêter.
Le problème est que Ray est un peu crétin et qu’il ne sera pas très difficile pour le roi de le retrouver. Il devra compter sur ses compagnons pour le tirer de ses problèmes et… Et le jeu s’achève après avoir récupéré le premier prince. La quête de notre ami Ray n’est pas gagnée. Y aura-t-il Ray’s Adventure 2 ?

AWARDS MAJEURS

Scénario : 9/25
Peu recherché, le scénario n’est qu’un prétexte à différents gags, minijeux et péripéties. A noter toutefois un enchaînement d’évènements pas mauvais et quelques surprises.
On regrettera que le passage dans le donjon soit squizzé, une partie supplémentaire dédiée à ce moment eut été de bon ton.

Univers : 5/25
L’univers n’est pas la préoccupation des créateurs et c’est bien normal. Le monde semble divisé en royaumes dont le style graphique change radicalement (on croirait presque des mondes parallèles). Aucun détail particulier n’est à noter.

Personnages : 16/25
Ray est naïf et imbécile, Jacob est une femme, Cless est un traître qui se fait passer pour un prince sans que personne ne se doute de rien, à noter aussi une vache oracle, un chien (dont on se demande d’où il sort), et Slimoux, le slime de Jacob.
Une équipe déjantée qui est plutôt bien utilisée. On finit par avoir de la sympathie pour ces personnages délirants. C’est pas mal joué.

Mise en scène : 12/25
Très peu d’artifices ici, la mise en scène est pratiquement réduite à son strict minimum, hormis quelques exceptions comme la partie de Kp et Stuart où les dialogues sont doublés par des voix, ce qui les rend assez drôles (le doublage est bon !) et qui surprend.

Graphismes : 8/25
Beaucoup de RTP (normal dans le pays des RTP), un mapping rudimentaire… Pas d’efforts de ce côté-là, mais bon on pouvait s’en doûter.

Bande son : 5/25
Non, non, vraiment. Du midi et du Final Fantasy, ça ne passe pas.
On s’en fout, bien sûr qu’on s’en fout dans le cadre de ce jeu-délire, mais bon, je ne peux résolument pas mettre une bonne note ici.

Programmation : 17/25
Un petit CBS (dans sa plus simple expression), quelques minijeux sympa, rien de bien folichon mais je n’ai pas rencontré de bugs. La programmation n’est pas un atout du jeu, il n’y a rien de sorcier derrière Ray’s Adventure, mais ce n’est pas un point faible. On peut jouer sans crainte, il n’y aura pas de crash.

Durée de vie : 15/25
Le jeu dure un petit moment. Il y a 7 parties relativement courtes, mais au final j’ai bien dû y passer une heure et demie-deux heures. C’est honorable pour un jeu de ce type.

Gameplay : 12/25
La plupart du temps, le gameplay est quasi inexistant et consiste à se rendre du point A au point B, pour assister aux différentes répliques des personnages. On notera toutefois quelques minijeux comme le « jeu de plates-formes injouable » qui porte bien son nom, mais qui heureusement est suffisamment court et simple pour qu’on rie de son injouabilité au lieu d’en pleurer. Quelques séquences de chemin à suivre avec des cases sur lesquelles on ne doit pas revenir plutôt divertissantes mais trop simples pour être véritablement intéressantes, et un mini-CBS plutôt sympa si l’on excepte le fait que les dégâts ne sont jamais mentionnés (donc impossible de savoir quelle attaque est la plus dévastatrice), que le jeu s’arrête dès qu’un perso est mort et que les soins ne redonnent presque aucun HP.
Bref, rien de fantastique, mais on sent quelques efforts venus là pour donner de l’intérêt à la partie jouable.

Meilleur Art : 0/25 – aucune note (au choix)
Aucun art

AWARDS SPECIFIQUES

Meilleur humour : 18/25
J’ai souri régulièrement, parfois même ri. Certains passages sont assez bien trouvés. L’humour est indéniablement le point fort du jeu.

Meilleurs minijeux : 15/25
Rien de folichon, mais quelques idées sont à retenir. Il y a du travail de ce côté-là (cf. plus haut).

AWARDS MINEURS

Rien de pertinent pour ce jeu dans ces catégories.

Quelle note donneriez-vous à ce test ?

Ce test est-il bien rédigé, compréhensible, complet, respectueux ?

Vous devez être connecté sur le site pour mettre une note !

Page : 1
Pseudo Commentaire
Page : 1

Vous souhaitez donner votre avis sur ce test ? Connectez-vous à votre compte, ou créez-vous un compte !