Test :
MegaMike
Par garsim

Temps joué : 2 h 30 min


Introduction




Awards généraux

Gameplay (Note : 3,75/5)

Autant être honnête : la première réaction qu'on a quand on voit un plateforme réalisé avec RPG Maker, c'est : ça passe ou ça casse. Car si faire un plateforme avec RPG Maker n'est pas forcément difficile, en faire un maniable est une toute autre bouilloire de poisson. Mais là, surprise : dès les premières minutes de jeu, j'ai senti que le personnage était plutôt facile à manier. Bon, j'ai quand même pris le mode normal pour commencer (pas folle la guêpe) et m'habituer un peu avec les commandes, qui sont somme toutes relativement simples, étant donné qu'elles se résument à se déplacer, sauter et utiliser une arme. A ce sujet, cette simplicité est plutôt pas mal, d'autant plus pour un jeu qui se veut plutôt rétro ; cependant, je n'aurais pas été contre une commande qui permette de changer d'arme plus rapidement que le menu de pause (accessible via Maj) qui est, certes, simple et assez ergonomique, mais qui est un peu segmentant quand on est dans le vif du jeu.
Bref, sur le coup, pas de remarques désagréables à faire sur le mode de jeu plateforme et les commandes... ah si, il y a quand même un défaut, quelque peu inhérent à RPG Maker : la précision tend souvent à manquer. Ainsi, il faut parfois s'y reprendre à plusieurs reprises pour sauter puis frapper un bloc avec une arme, alors que visuellement, on voit pourtant que ça touche. Rien n'est parfait...

Côté level design, je détaillerai davantage plus loin, mais c'est plutôt bon.



Histoire (Note : 2,75/5)

On ne va pas être trop critique sur ce point, sachant que pas mal de jeux de plateforme rétro n'avaient pas une histoire particulièrement développée. Du moins quand on quitte le manuel de jeu pour se jeter sur la cartouche : en effet, on a beau lire une belle intrigue dans le manuel de jeu, quand on joue, on oublie l'histoire et on se concentre sur l'action.
On a quand même quelques petites cinématiques qui montrent plutôt bien le contexte.

Ambiance & Immersion (Note : 4,25/5)

Le but du jeu était de nous faire faire un trip rétro : de ce point de vue, on ne peut que dire que c'est réussi.
Bon, d'un autre côté, le fait d'avoir "emprunté" des éléments caractéristiques de jeux rétro, en l'occurrence Megaman (musiques tirées de Megaman, design des personnages évoquant ceux de Megaman... sans oublier le nom du jeu, bien sûr, qui n'est rien d'autre qu'un clin d'oeil à Megaman), aide beaucoup à faire un parallèle avec les Megamen de la Nes (oui, je sais, ça fait cinq fois en deux lignes que je répète le mot "Megaman", mais même Alexandre Dumas a déjà fait pire côté répétitions).
Mais les décors, eux, personnalisent davantage l'ambiance spécifique que l'auteur veut instaurer : une ambiance un peu plus "légère", adaptée au scénario du jeu qui se veut moins "apocalyptique" qu'un Megaman (on a juste capturé la petite amie de Mike, on n'a pas mis le monde en péril) et qui, au final, évoque plutôt un Mario.
Bref, l'ambiance musicale et l'ambiance graphique forment une symbiose qui nous immerge bien dans cette petite histoire. Sans compter que les éléments "RPG Makeresques" ont su se faire discrets la plupart du temps et sortir juste quand il faut pour ne pas "gâcher" cette ambiance.

Graphismes (Note : 3,75/5)

Salut Paint. Bon, c'est un style de graphisme custom plutôt simple à réaliser, mais c'est bien fait, c'est pas désagréable à voir et c'est cohérent. Graphiquement, ça fait un peu penser à un Megaman dans l'univers de Mario, avec des personnages qui rappellent les robots du premier et des paysages qui évoquent plutôt le second. Et ça passe bien.
Après, on ne va pas spécialement dire que c'est "joli" non plus : c'est simplement fort acceptable pour un style rétro.
En revanche, certains décors gagneraient à être un peu plus animés. Le 3e niveau, par exemple : le feu, c'est quelque chose de "vivant", d'animé, ça bouge. Or, à part quelques boules de feu, on n'y voit pas grand-chose de mobile et le paysage donne trop l'impression d'être statique. Animer la lave serait déjà un bon départ non ? D'autant plus que RPG Maker propose des tiles animés. Le fin du fin serait également d'animer le volcan en panorama ; même si c'est probablement un chouïa plus complexe, le rendu pourrait donner quelque chose de plus immersif.

Sonore (Note : 3,5/5)

Du midi, tiré de Megamen old-school, ça fait bien rétro, et ça comme bien à l'ambiance. Après, ça ne veut pas dire que tout est génial non plus, car une ou deux musiques sont tout de même un peu répétitives à la longue (celle du monde 3), mais dans l'ensemble, ça se laisse entendre.


Awards spécifiques

Graphismes originaux (Note : 3,25/5)

Comme je le disais plus haut : "salut Paint". Ici, en revanche, je ne jugerai pas de la cohérence avec l'univers de jeu qui a été créé, étant donné que le but de cet award est de juger essentiellement la "beauté" des graphismes.
Si je devais faire dans le détail, je dirais que certains éléments ne sont pas particulièrement beaux à voir (la lave et les éléments de décor du niveau "à la Matrix"), mais dans l'ensemble

Bande-son originale (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Systèmes originaux (Note : 3,75/5)

Gosh, un jeu de plateforme sous RPG Maker dont la maniabilité n'est pas frustrante, ça se fête. Bon, comme je l'ai déjà dit, ça ne reste cependant pas parfait (si on choisit de faire des sauts "gradués", par exemple, c'est légèrement délicat à mon sens), mais c'est quand même pas mal.

Level-design (Note : 3,75/5)

On ne peut pas vraiment dire que le level design a provoqué chez moi un frisson semblable à celui d'un Super Mario Bros. 3 ou d'un Rayman, mais force est de constater que le parcours tout au long du jeu était plutôt appréciable et évolutif. On passe d'un premier niveau un peu "plan-plan" (bon, c'est quand même un passage obligé dans un jeu de plateforme, afin de s'adapter au gameplay, donc je ne tiendrai pas compte de celui-ci) à des niveaux proposant un peu plus de variété côté obstacles, pour enfin finir à un niveau au gameplay spécifique (en chariot minier). Je ne saurais pas dire s'il aurait fallu plus de niveaux ou non ; à vrai dire, le contenu du jeu est juste ce qu'il faut pour passer un très bon moment.
Concernant les boss, rien à redire, ils ont chacun leur particularité. J'ai personnellement adoré le clin d'oeil au virus informatique de Kirby SuperStar avec le boss du niveau 4. Même si, pour le boss esquimau, un pierre-feuille-ciseaux (ou plutôt un rôti-ennemi-épée) n'est pas le nec plus ultra aussi bien côté imagination (même en changeant les choix, ça reste un mini-jeu assez commun) que pertinence (un boss qui se laisse battre à coups de chifoumi, comme dirait elm6, c'est concept).

Mise en scène (Note : 3,5/5)

Une mise en scène simple et universelle. Bon, il n'y a pas spécialement grand-chose à comprendre dans le déroulement de l'histoire non plus, donc pas vraiment de quoi pavoiser ; mais le peu qu'il y a à ce niveau ("dialogues" avec les boss, cinématique d'intro) est bien fait, avec ces cinématiques muettes qui ont l'avantage d'être simples à comprendre, et dépourvues d'orthographe à corriger (du coup, je ne peux pas prendre cet aspect qui fait généralement perdre des points en compte dans ma notation, bien joué ).

Univers (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Personnages (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Introduction (Note : 3,25/5)

On ne perd pas de temps : petite cinématique pour expliquer un peu le pitch scénaristique, puis let's go. C'est efficace, même si ça manque peut-être un peu d'une phase "didacticielle" : par exemple, on aurait pu avoir des panneaux expliquant les commandes de jeu dans la première map.

Durée de vie (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Originalité (Note : 3,25/5)

Original ? Certes, un jeu de plateforme sur RPG Maker, très bien fait de surcroît, ça ne court pas les rues, mais ça ne suffit pas à en faire un jeu original d'un point de vue "Alex d'Or", qui privilégie théoriquement une originalité intrinsèque au jeu plutôt que par rapport au logiciel (autrement dit, même si on arrive à réaliser le fantasme de la création d'un MMORPG avec RPG Maker, on ne le trouvera même pas original ). D'autant plus que le mode "plateforme" y est relativement basique.
Néanmoins, je retiens le savant mélange des univers rétro (Megaman vs Mario) ainsi que la créativité des boss.

Humour (Note : 3/5)

Humoristique, le jeu ? Bah, pour moi, ça reste surtout "mignon". Le contexte de jeu, certaines rencontres, la nomenclature de certains modes de jeu ("Marylaure" ?)... ça donne une petite ambiance un peu amusante, mais ça ne fait pas décrocher la mâchoire pour autant.


Conclusion (Note totale : 3,75/5)

Il est donc possible de faire un bon jeu de plateforme avec RPG Maker.
Un beau clin d'oeil aux jeux de plateforme rétro façon Nes, qui propose un contenu avec juste ce qu'il faut, ni plus ni moins, pour passer un bon moment de nostalgie.


Remarques diverses


* Pourquoi, à cet endroit précis, quand je veux lancer le boomerang vers la gauche, il parcourt une distance de schtroumpf ? C'est bien simple, c'est à peine s'il quitte la main de Megamike...


* Attention à ce début de niveau : à deux reprises après un Game over, quand le niveau a commencé, le personnage s'est tout de suite dirigé vers la droite en tombant dans la lave (sans que je ne fasse rien) et en me grillant donc une vie au passage. Sympa...


* Ce sont des cerises virtuelles ? J'arrive pas à les prendre...


* On dirait que le compteur de vies a disparu. C'est peut-être lié à la vie disponible dans ce niveau qu'on peut prendre "à volonté" ?

* Pourquoi le menu "classique" de RPG Maker est-il apparu après le boss du niveau 4 ?

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