Test :
The New Chocobo Land
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
The New Chocobo Land – par Timst


C’est un fait : sur RPG Maker, tous les jeux s’étant basé sur ces espèces d’autruches jaunes fortement plumées ont conduit à un bide intégral, le genre « trou noir ». Timst (Patrick ?) est ainsi l’heureux créateur du bide chocoboesque de cette année, on l’applaudit !

Non, sérieusement, vous vous attendiez à un bon jeu ? Même Square n’a jamais pu tirer quelquechose de potable de son volatile emblématique, ce n’est donc pas un ou deux amateurs bidouillants qui leur feraient la leçon. Nous voici donc dans TNCL, le nouveau suicide RPG Maker de l’année. L’histoire commence dans la forêt calme et enchanteresse des chocobos. Calme car le clapotis de l’eau du ruisseau, le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles d’arbre, c’est autre chose que le moteur de la tondeuse à papa. Enchanteresse car…fallait que je mette un épithète de plus sinon ça faisait con. Deux amis chocobos dissertent au bord de l’eau, l’un amenant l’idée que le peuple chocobo devrait vivre à la manière humaine, avec villes, routes, commerces et chôm…euh commerces. Et il n’en démord pas, l’animal : il s’en va precher la bonne parole auprès de ses comparses, qui vont lui suggérer d’embarquer les Mogs dans ce projet douteux.

Comme le disait Karnath dans son test, on s’attend dès le départ à un hybride d’Harvest Moon, mais que nenni : ce n’est qu’une impression, le sujet est ici pretexte à un grand n’importe quoi, caractéristique des softs de cette trempe. On avance, on combat, on parle, on comprend rien (ou plutôt on comprend qu’il n’y a rien), on avance, on cherche, on s’emmerde…Suffit ! On a déjà donné ! Combats de base, menus de même (non, de base) et recettes de grand-mère font de TNCL l’effet d’un bulletin météo sur la partie de votre cerveau réceptive à l’originalité.

Pour la forme, ce n’est guère mieux. Mac & Blue récidivent encore, alors qu’on les croyait dans la même poubelle que R, T et P. les musiques sont bien entendu tirées du best of chocobo music d’Uematsu mais aussi d’autres morceaux tout aussi connus. En un mot comme en mille, et comme le chantaient si bien Crosby, Stills, Nash & Young : déjà vu !


Scénario 1/5
Deux chocobos plus malins que les autres se font un espèce de trip à la Sim City…Et après on vient pas pleurer hein !

Mise en scène 2/5
Ce n’est pas la pire jamais vue, mais elle est relativement inexistante.

Personnages 1/5
C’est fou ce qu’on peut faire avec quelques pixels…mais là non !

Gameplay 2/5
Absolument rien à signaler !

Musiques 2/5
Pourquoi Uematsu a composé ce thème à la noix, POURQUOI ???

Graphismes 2/5
Exclusivement Mac&Blue, le map-design n’est pas si mal en fin de compte.

Programmation 2/5
Aucun bug, aucun ralentissement, aucun travail non plus.

Originalité 1/5
- Originalité ?
- Oui c’est moi !
- Tu sors !

Humour 1/5
Tout cela se prend quand même un peu au sérieux : visitez la bibliothèque, vous verrez !

EN BREF…The New Chocobo Land est encore une fois de plus à ranger dans le rayon « daubes » des Alex d’Or. Non pas que ce jeu soit effectivement le bide intersidéral de l’année, mais il est vraiment, mais alors vraiment inintéressant au possible. A croire de Timst ne joue pas aux jeux vidéo.

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Ce test est-il bien rédigé, compréhensible, complet, respectueux ?

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