Test :
Biscotte Mania: la menace Boubou

Par Squalli

Biscotte Mania – par Rici


Il fallait attendre la quatrième session des Alex d’or pour enfin voir débarquer nos chères tartines matinales dans un RPG amateur. Ah, que l’attente fut longue ! Malheureusement pour elles, les biscottes sont bien meilleures sur la table de la cuisine que sur RPG Maker.

Par où commencer ? Biscotte Mania vous met donc dans la peau (croûte?) d’une de ces choses grillées qu’Heudebert tente de nous vendre, « crac-crac », dira-t-on. Mais le jeu n’irait pas bien loin si la biscotte principale n’était pas douée de conscience et dotées de membres humains. Et des biscottes, il y en a partout ! A la télé, c’est Jean Claire Foucault qui présente le 20 heures version biscotte, il y a des cinémas pour biscottes, des bars, des maisons, etc. Les biscottes, vous l’ignorez sûrement, ont finalement une vie comme nous ! Vous ne regarderez plus le petit déjeuner du même œil.

Revenons sur terre, et pensons un peu au jeu. Là où une biscotte ressemble à ce pourquoi on la nomme ainsi, ici cela ressemble plus à un Nori (héros de AdA) trempé dans de la panure qu’à une tartine grillée. D’ailleurs ce dernier fait une apparition, histoire de bien montrer au joueur que BM et AdA sont liés. Trop liés : ce jeu est une bien pâle copie de son illustre modèle, l’humour en moins.

Copie, oui, avec tout ce que cela sous-entend comme graphismes sous Paint, couleurs au nombre de 4, gameplay rachitique et situations débiles. Mais là où AdA créait la surprise et nous tordait de rire (pas tous quand même), BM nous ennuie et répète à outrance les ficelles que Saturnome ou Cornemuse parvenaient à camoufler. Copie ? Plagiat plutôt ! De plus, sans vouloir paraître idiot (quoi c’est déjà fait ?), le scénario et la narration sont purement incompréhensibles : on ne pige rien à ce qu’il se passe, ce qui n’aide pas à la continuation.

Les musiques ne valent même pas un copeck, l’humour fait l’effet d’un guronsan de douze ans d’âge et tout cela sent pire que le réchauffé, le trop cuit. AdA doit se retourner dans sa tombe, et vous, cher joueur, vous jetterez vos biscottes pour de la brioche, jusqu’à la sortie prochaine de Brioche Mania !


Scénario 1/5
Une biscotte part à l’aventure, et vous devez jouer. Si, si !

Mise en scène 1/5
Aucune. Ah si !! Euh ben non en fait…

Personnages 1/5
Mis à part que ce soit des biscottes, ça ne les rend pas plus craquants pour autant (rires).

Gameplay 1/5
Je cherche encore.

Musiques 2/5
Trois MIDI se battent en duel, une biscotte attend bêtement l’issue du pugilat. Et vous, vous allez voir ailleurs.

Graphismes 1/5
Mauvais mais c’est le plagi…genre qui veut ça.

Programmation 1/5
Je cherche aussi.

Originalité 2/5
Des biscottes, oui, mais dans un AdA-like, non.

Mini-jeux 2/5
Il y a un bonus caché et une collecte d’ordures.

Humour 2/5
Le générique de fin comporte un truc marrant, sinon ça semble ne faire rire que son auteur.

EN BREF…Biscotte Mania sombre par là où il a pêché : se prenant pour Saturnome, Rici tente de nous refaire le coup des bonshommes en fil de fer, teintés de décors de gamins de 3 ans, à l’humour spécial et aux péripéties ne l’étant pas moins. Mis à part le côté esthétique, rien n’est tenu et on vire même au grand n’importe quoi vidéoludique. Poubelle !

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