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Test :
Lizard Warrior II
Lizard Warrior II
Par Squalli
Lizard Warrior II – par Link128
Finalement, je suis forcé de reconnaître que tout ceci m’a manqué… Les tests, les pages Word vierges qu’il faut remplir de mots savamment choisis dans la mesure du possible, les jeux, les sempiternelles versions démo, bêta ou gold de RPG amateurs plus ou moins bien réalisés…tout cela, je le retrouve avec un certain bonheur cette année. C’est donc le grand retour des Alex d’or avec tout ce que ça sous-entend, je rempile et voici ma première victime…euh ma première évaluation : Lizard Warrior II !
Le titre en jette autant qu’une rentrée des classes au JT de Pernaut. De plus, c’est la suite d’un jeu dont tout le monde se souvient…initiative sympathique d’ailleurs : l’opus précédent est fourni hors jeu (entendez par-là qu’il vous faudra deviner l’emplacement du Start position pour y goûter, l’auteur aurait pu le proposer in-game néanmoins.)
Commençons par le scénario, qui pourrait aisément tenir sur le verso de la feuille de déclaration d’impôt d’Hervé Gaymard : après un supra-sobre topo de l’épisode 1, le héros se réveille chez une bienveillante dame qui l’a recueillie, probablement en montagne, alors que Roto, le héros (je sais, dit comme ça, ça fait un peu penser au film de Van Dormael) poursuivait une quête d’une originalité exacerbée et d’un respect de l’orthographe certain…
Le jeu débute assez rapidement (c’aurait été un comble), nous laissant alors juger par nous-même l’éventail des possibilités que Link128 nous propose. Alors…on peut donner un coup d’épée, marcher, aller dans le menu de base et les monstres occis nous offrent leurs âmes qui, une fois collectées, augmentent une de ces 3 composantes : expérience, santé ou argent. Bref, ce n’est pas bien riche comme jeu mais au moins la prise de tête est évitée. A noter que les textes s’affichent avec une lenteur énervante, et l’on remercie le ciel que les personnages ne soient pas plus bavards.
Concernant la forme, LW2 fait aujourd’hui bien pâle figure. Les décors, à grands renforts de Mac&Blue ou de RTP, témoignent d’un map-design médiocre, les personnages sont d’un classicisme évident et les musiques, seul point relativement bon, peinent à relever le tout. Ajoutons à cela un maximum de 2 images par seconde sur les petites configurations, un système A-RPG très approximatif (on bourrine plus qu’on ne combatte vraiment et la gestion des coups, y compris celle des ennemis, est un ratage absolu) et au final, le début de ce paragraphe vous revient telle une réminiscence.
Les 2 heures grand maximum de la démo (en comptant les quêtes annexes) permettent pourtant de se prononcer exhaustivement sur les promesses de ce soft, c’est-à-dire deux bonnes idées (la forêt et les âmes) au milieu d’un grand manque de soin et de beaucoup de poncifs… Link128 aurait tout intérêt à revoir sa copie avant que le prof ne les ramasse, mais il peut déjà, sans trop nous prononcer, dire adieu aux awards en levant la main droite et en la secouant de droite à gauche (faites-le chez vous, ça marche aussi !!)
Scénario 1/5 Sûrement pas la pire bouse que l’on n'ait jamais vue, mais il aurait été bien accueilli dans un concours similaire.
Mise en scène 1/5 Elle brille par son absence, à croire que l’auteur n’a jamais joué aux dernières productions RM2K.
Personnages 1/5 D’une platitude à envoyer par la poste.
Gameplay 2/5 Sur un PC relativement récent, jouer n’est pas si désagréable que ça en a l’air. Manque de travail évident.
Musiques 3/5 Les MIDIs sont plutôt bien choisis et, bien qu’un ou deux se révèlent saoulant, ils donnent le ton.
Graphismes 1/5 Un mapping exécrable, des chipsets archi-éculés, rien à sauver.
Programmation 2/5 On va être gentil, tout ça n’est pas injouable et ne comporte pas de bugs à proprement parler, néanmoins sur un PC faiblard c’est insupportable et le système de combat est balbutiant.
Originalité 2/5 Mention spéciale à la représentation de la forêt et au système d’âme. Le reste rendrait un Dragon Quest novateur.
Mini-jeux 1/5 J’en ai compté un demi : une espèce de jeu de pèche franchement pourri.
Humour 1/5 Comique involontaire mis à part, LW2 ferait penser à l’effet d’une blague de Jean Roucas niveau humour.
Meilleur système d’Action-RPG 1/5 Ben nan, c’est pas lui !
EN BREF…Lizard Warrior II est ce que j’appelle un fungame aux Alex d’or : c’est super mauvais mais qu’est ce qu’on se marre à écrire les tests ! Plus sérieusement, Link128 n’a certainement pas beaucoup transpiré pour pondre un tel jeu, ode à la simplicité et à l’à-peu-près, décidément le genre même de jeu que l’on retrouve en surnombre sur ce support. Plus jamais ça !
Finalement, je suis forcé de reconnaître que tout ceci m’a manqué… Les tests, les pages Word vierges qu’il faut remplir de mots savamment choisis dans la mesure du possible, les jeux, les sempiternelles versions démo, bêta ou gold de RPG amateurs plus ou moins bien réalisés…tout cela, je le retrouve avec un certain bonheur cette année. C’est donc le grand retour des Alex d’or avec tout ce que ça sous-entend, je rempile et voici ma première victime…euh ma première évaluation : Lizard Warrior II !
Le titre en jette autant qu’une rentrée des classes au JT de Pernaut. De plus, c’est la suite d’un jeu dont tout le monde se souvient…initiative sympathique d’ailleurs : l’opus précédent est fourni hors jeu (entendez par-là qu’il vous faudra deviner l’emplacement du Start position pour y goûter, l’auteur aurait pu le proposer in-game néanmoins.)
Commençons par le scénario, qui pourrait aisément tenir sur le verso de la feuille de déclaration d’impôt d’Hervé Gaymard : après un supra-sobre topo de l’épisode 1, le héros se réveille chez une bienveillante dame qui l’a recueillie, probablement en montagne, alors que Roto, le héros (je sais, dit comme ça, ça fait un peu penser au film de Van Dormael) poursuivait une quête d’une originalité exacerbée et d’un respect de l’orthographe certain…
Le jeu débute assez rapidement (c’aurait été un comble), nous laissant alors juger par nous-même l’éventail des possibilités que Link128 nous propose. Alors…on peut donner un coup d’épée, marcher, aller dans le menu de base et les monstres occis nous offrent leurs âmes qui, une fois collectées, augmentent une de ces 3 composantes : expérience, santé ou argent. Bref, ce n’est pas bien riche comme jeu mais au moins la prise de tête est évitée. A noter que les textes s’affichent avec une lenteur énervante, et l’on remercie le ciel que les personnages ne soient pas plus bavards.
Concernant la forme, LW2 fait aujourd’hui bien pâle figure. Les décors, à grands renforts de Mac&Blue ou de RTP, témoignent d’un map-design médiocre, les personnages sont d’un classicisme évident et les musiques, seul point relativement bon, peinent à relever le tout. Ajoutons à cela un maximum de 2 images par seconde sur les petites configurations, un système A-RPG très approximatif (on bourrine plus qu’on ne combatte vraiment et la gestion des coups, y compris celle des ennemis, est un ratage absolu) et au final, le début de ce paragraphe vous revient telle une réminiscence.
Les 2 heures grand maximum de la démo (en comptant les quêtes annexes) permettent pourtant de se prononcer exhaustivement sur les promesses de ce soft, c’est-à-dire deux bonnes idées (la forêt et les âmes) au milieu d’un grand manque de soin et de beaucoup de poncifs… Link128 aurait tout intérêt à revoir sa copie avant que le prof ne les ramasse, mais il peut déjà, sans trop nous prononcer, dire adieu aux awards en levant la main droite et en la secouant de droite à gauche (faites-le chez vous, ça marche aussi !!)
Scénario 1/5 Sûrement pas la pire bouse que l’on n'ait jamais vue, mais il aurait été bien accueilli dans un concours similaire.
Mise en scène 1/5 Elle brille par son absence, à croire que l’auteur n’a jamais joué aux dernières productions RM2K.
Personnages 1/5 D’une platitude à envoyer par la poste.
Gameplay 2/5 Sur un PC relativement récent, jouer n’est pas si désagréable que ça en a l’air. Manque de travail évident.
Musiques 3/5 Les MIDIs sont plutôt bien choisis et, bien qu’un ou deux se révèlent saoulant, ils donnent le ton.
Graphismes 1/5 Un mapping exécrable, des chipsets archi-éculés, rien à sauver.
Programmation 2/5 On va être gentil, tout ça n’est pas injouable et ne comporte pas de bugs à proprement parler, néanmoins sur un PC faiblard c’est insupportable et le système de combat est balbutiant.
Originalité 2/5 Mention spéciale à la représentation de la forêt et au système d’âme. Le reste rendrait un Dragon Quest novateur.
Mini-jeux 1/5 J’en ai compté un demi : une espèce de jeu de pèche franchement pourri.
Humour 1/5 Comique involontaire mis à part, LW2 ferait penser à l’effet d’une blague de Jean Roucas niveau humour.
Meilleur système d’Action-RPG 1/5 Ben nan, c’est pas lui !
EN BREF…Lizard Warrior II est ce que j’appelle un fungame aux Alex d’or : c’est super mauvais mais qu’est ce qu’on se marre à écrire les tests ! Plus sérieusement, Link128 n’a certainement pas beaucoup transpiré pour pondre un tel jeu, ode à la simplicité et à l’à-peu-près, décidément le genre même de jeu que l’on retrouve en surnombre sur ce support. Plus jamais ça !
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