Test :
Pro Memoria
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
Pro Memoria– par Neuro

Rare jeu duquel je lus la description de son auteur au préalable, Pro Memoria partait d’un bon principe, d’une transparence (puisque inconnu, non-fangame et discret) et finalement, dans un élan de curiosité allié au fait que je sois de toute manière obligé d’y jouer, je me lançais, clic-droit aidant, dans l’aventure… Tout ça, c’était il y a 10 minutes…

Oh mince, j’ai balancé le gros défaut du jeu d’emblée… Impardonnable que je suis, ce test n’a donc plus aucun suspense. Maintenant, « est ce qu’un test captive le lecteur » ou voire même « est ce qu’un test des Alex d’Or a des lecteurs » sont des questions qui ont toutes en commun des réponses divisées, mais cette réflexion arbitraire ne change rien : Pro Memoria est un grand, beau et talentueux gâchis…

Gâchis parce qu’avec une idée de départ aussi bonne, n’exagérons rien cependant, et un background aussi prometteur, 10 minutes de jeu et quelques autres points ultra-perfectibles ont de quoi plomber l’aile de n’importe quel soft, fusse-t-il génial. Maintenant « génial » n’est toutefois pas employable, les histoires de vampires, passées, présentes ou futures, sont légion et la manière avec laquelle le sujet est amené, à grand renfort d’interminable suite d’écrans « à lire » ponctuées par une ou deux images, n’apparaît pas d’une originalité et d’une finesse transcendante. De plus, accompagnée par des musiques qu’Aedemphia eut l’idée de pomper bien avant, tout cela sent carrément le micro-ondes.

Graphiquement également, le « ting » caractéristique de l’appareil électroménager sus-cité se fait entendre plus d’une fois. Bien qu’apparemment les effets de lumière roses, verts ou bleus ont demandé toute la puissance d’un Photoshop 8.0 (bon allez, 7.1…), les RTP et les images s’affichant au joueur ont vite fait de le décevoir. Les musiques sont elles aussi sujettes à controverses car, entre du Elfman accéléré et les Gremlins dans la boite de nuit, le sérieux du jeu en prend un sérieux coup…nan sérieux !

Bref, laissons parler les chiffres, et ne parlons pas du poids du jeu ou du gameplay, moi je retourne coucher…

Scénario 4/5
Au départ, Pro Memoria affiche un travail certain pour ce qui est de l’ambiance, du récit et des personnages. Mais on a mal au bide à en voir ce qui en a été fait.

Mise en scène 1/5
Ultra-plate, sans aucune finesse, la mise en scène aura vraiment tout fait pour détruire un scénario au demeurant fort sympathique.

Personnages 2/5
Mis à part Melchior Alcibiade, tout ce qu’on croise dans le jeu n’est que PNJ sans âme.

Gameplay 2/5
Un point pour la gestion de la faim, qui est pourtant très simpliste. Le reste ne requiert d’une croix directionnelle et un bouton d’action.

Musiques 2/5
Quelques pistes qui ne satisferont personne. Allez, un point pour la boite de nuit…

Graphismes 1/5
C’est moche et mal pensé.

Programmation 1/5
Il y a très peu de choses mais le jeu pèse bien 22Mo et ça se permet en plus de ramer (dans les nuages…). De qui se moque-t-on ?

Originalité 2/5
2/5 et merci pour le scénario…

Mini-jeux 1/5
Aucun mini-jeu accessible.

Humour 1/5
Ca se prendrait même un peu au sérieux sur les bords, alors…

EN BREF…Voici le jeu qui m’a le plus déçu cette année. L’histoire s’annonçait sous les meilleurs auspices mais Neuro ne sait visiblement qu’écrire… Boarf, ça n’est qu’un jeu après tout.

Quelle note donneriez-vous à ce test ?

Ce test est-il bien rédigé, compréhensible, complet, respectueux ?

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