Test :
Les Aventures d'un Avatar 2
Par CGK
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
Les aventures d'un Avatar 2

Suite de l'Aventure d'un Avatar, par Lawsuit, ce jeu m'a intrigué la première fois que je l'ai installé. Du coup, je ne me suis pas arrêté aux premières images, mais j'ai tenté d'en savoir plus sur ce qui allait devenir un véritable phénomène dans le petit (très peit) monde du making francophone.


Scénario : après avoir tué 20 slimes, Nori est invité par Blondinette à obtenir une récompense (à savoir les faveurs sexuelles de la belle, qui au fond ne demandait que ça...) Cependant, tout tourne mal, Nori n'ayant envie que de dormir et de pisser. D'ailleurs, pendant qu'il part vider sa vessie, un Méchant débaque, et kidnappe Blondinette, ainsi qu'une lampe à cire verte... Nori sauvera-t-il la belle et la lampe des griffes du malin ? C'est ce qu'on risque d'apprendre à nos dépends en suivant cette histoire loufoque...

Un scénario assez léger donc, qui ne se prend jamais au sérieux, et donc les rebondissements n'ont pas fini d'étonner, tellement ils sont innattendus... Préparez-vous à connaître les affres du non-sens dans cette réalisation québécoise...

Univers : Le jeu se passe à Moronville, une bourgade un peu étrange, avec son club d'amateur des asperges, son magasin de tondeuses, ses gens loufoques, son disco-club... En bref, un univers tout aussi flyé que le scénario, ce qui promet une cascade de blagues idiotes et de rencontres déroutantes...

Dialogues et mise en scène : /! rationnalistes s'abstenir ! On relève dans cette production plus d'humour non-sens que dans un film des Monty Python. Les dialogues sont hilarants, déroutants, les rebondissements abondent, mais jamais dans le sens que la logique voudrait. La mise en scène s'agrémente généralement de petites animations, et on se bidonne facilement en regardant certaines scènes désormais devenues cultes dans le monde du Making. Point négatif : l'orthographe...

Personnages : Nori est un pauvre tye. Il aime les chips, il a d'ailleurs le QI de la chips. Il aime aussi sa lampe à cire, et il ferait tout pour la retrouver. Par contre, le pauvre avatar, en plus d'être hideux, possède la mémoire d'un poisson rouge et la crédulité d'un téléspectateur assidu de TF1. Du coup, il a le chic pour se mettre dans des situations incroyables.

Blondinette est une fille... Blonde, c'est le cas de le dire, et qui n'a malheuresement pas un grand rôle, sinon celui de la potiche amoureuse de Nori, que ce dernier va peut-être sauver, s'il a le temps, et surtout, si ça lui traverse l'esprit.

Méchant, enfin, est... Méchant (Ta.... Ta ta.. Ta !) parce qu'il le vaut bien. Ses antennes à la fourmi-fashion, ses yeux rouges, son rire en boîte, sa méchanceté indécrottable, ses sbires inefficaces... Bref, la parfaite caricature de l'odieux personnage de série B, dont on se demaderait presque s'il n'a pas déjà tourné aux côtés de Steven Seagal...

Une vraie clique de cas pathologiques, donc, qui contribuent à donner un ton absurde à ce jeu... Ca fait plaisir d'incarner un parfait abruti parfois .

Graphismes : C'est le point le plus obscur du jeu. Les graphismes ressemblent souvent à des dessins de maternelle. Ca contribue à l'ambiance, mais d'un autre côté, ce n'est pas toujours agréable à l'oeil. Une chose est sûre : on ne trouvera pas l'award des meilleurs graphismes de ce côté là...

Programmation : Pas trop de foulure des méninges, malgré certains efforts côté mini-jeux. On peut tout de même constater une chose : c'est clean côté bugs.

Gameplay : Voici une innovation majeure dans le monde du RPG : un système de combat particulier, très simple, et surtout agréable à jouer ! En effet, vous aurez le choix entre les commandes de combat suivantes :Gagner, perdre ou fuir... Devniez ce qu'il faut faire pour gagner...

Les mini-jeux : On trouve quelques mini-jeux, moyennement bien réalisés, mais qui s'intégrent à l'action. Rien de transcendant, mais c'est bien d'y avoir pensé !

Humour : Le point fort du jeu, même si l'humour de certaines scènes m'est parfois inaccessible... Je ne suis pas québécois, ça doit être pour ça ! De nombreuses références à divers films et jeux vidéos font plutôt rire...

Musique et sonorisation : Un melting pot de choses assez originales, rarement entendues dans des RPGs. La sonorisation est moyenne, mais ne gâche pas le jeu.

Durée de vie : Environ une heure, ce qui est relativement bien dosé : un joueur normalement constitué peut rarement s'enfiler plus d'une heure de ce style d'humour .


Conclusion : Un ovni dans le paysage du making francophone, qui a eu le bon goût de plaire à pas mal de gens, malgré ses diverses lacunes. Un produit symathique donc, loin d'être exceptionnel, mais qui risque de rester encore longtemps dans les esprits.

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