Test :
Penguin Panic
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
Des pingouins, voilà une espèce animale dont on ne voit que trop peu souvent les aventures en jeu vidéo ! Voici donc que Penguin Panic nous propose de contrôler un de ces palmipèdes tout au long des nombreux tableaux casse-tête (pour ne pas viser trop bas dans l’anatomie) du jeu.

Tout visiteur du forum des alex d’or qui se respecte ne sera sans doute pas passé à côté de cette bizarrerie vidéoludique, qui reprend loufoquement le principe de vieux jeux comme Pushy (rahlala, que de souvenirs)…seulement, ici, son traitement est simpliste.

D’abord graphiquement, on dénote une dizaine de couleurs différentes, trois tiles par map, un personnage trichrome et un ambiance…polaire. Même en ayant à l’esprit l’intérêt délirant du jeu, on ne peut que constater une certaine paresse de la part d’ARRG, créateur du jeu. Sur ce point, même quelques heures de chipmaking n’auraient pas été vaines.
On constate aussi, après quelques minutes de jeu, qu’il est plus agréable (et plus sain pour sa santé mentale) de jouer sans le son. Les reprises MIDI de thèmes tels que les chocobos ont vite fait de saouler tout joueur à l’ouïe normalement constituée.

Mais cette enveloppe minimaliste cache peut-être un jeu au gameplay prenant, au scénario riche en rebondissements ? Ne rêvez pas, le jeu est ici aussi à la hauteur de son écran titre pixellisé : brouillon !
Les deux premiers tableaux, se déroulant sur le même écran, sont jouables et parfaitement lisibles, ensuite on se retrouve avec des maps qui font plus de 320*240 pixels, et là la stratégie du fan de Pushy que je suis devient inutile : on avance à l’aveuglette, en essayant de faire attention aux rocs permettant de nous rattraper, jusqu'à ce qu’on se retrouve coincé aux bords de la map, cette situation ne permettant alors que d’appuyer sur 1, ce qui nous ramène au point de départ du tableau, sans oublier de nous délester d’une précieuse vie…
Jouer sans soluce devient alors un marathon de la mémoire, rendant naturellement un gameplay sympathique en « par-cœur » inintéressant.
Côté scénario, on se rapproche plus des jeux commerciaux de ce style, c’est-à-dire rien, un bête pingouin doit retrouver sa famille perdue en passant par une bonne vingtaine de niveaux et quelques bonus débiles…tout cela est voulu et remplit parfaitement le contrat principal du jeu : pourri !

Voilà tout sur Penguin Panic, un jeu auquel on joue 5 minutes, constatant subjectivement que tout ce qui a été dit sur ce jeu était vrai, puis qu’on efface avec un dédain que l’on n’aurait jamais soupçonné de notre part.

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