Hello ! Venez discuter sur Discord !
Test :
RM2K3 Library A Ultimat Hope
RM2K3 Library A Ultimat Hope
Par Saheyus
RM2K3 Library A Ultimate Hope par DarkPriest et Hyunkel
Ce test est celui de RM2K3 Library, un jeu anglais de DarkPriest que Hyunkel a traduit et amélioré. C’est un action-RPG et un « projet détente » de la communauté anglophone. Petite particularité, Hyunkel (bien dans son caractère), demande aux jurés de descendre « son » jeu, voyons ce qu’il en sera.
Scénario : Vous êtes Hyunkel (du moins avec le nom par défaut) et vous arrivez à l’établissement de RM2K3 Library lorsque Avatar vous bloque la route, vous disant qu’un certain Icon pose des problèmes. La suite du scénario peut se résumer par des flashbacks qui arrivent au moment où vous rencontrez des nouveaux personnages, et qui vous en dévoilent un peu plus. Cependant, ça reste très restreint, pas de grande révélation, on sait jusque qu’Icon se comporte bizarrement et on en apprendra un peu plus à la fin… une fin assez délirante, par ailleurs.
Ainsi, le scénario de ce projet est épuré et centré sur un seul événement. En ce sens, ce n’est certainement pas un « bon scénario » mais heureusement RM2K3 Library fait partie des jeux qui savent faire passer leur scénar au second plan, et on y attache donc que peu d’attention. On s’attache tout de même à savoir ce qui est arrivé à Icon. C’est pour cela que la fin déçoit à moitié notamment. Je dis à moitié car… enfin, pour que vous voyez bien ce que j’entends par là, il ne vous reste qu’à y arriver.
2/5
Mise en scène : La mise en scène dans le sens où elle n’a rien de frappant ni n’a d’incohérences. On note quelques passages sympathiques, comme le sort vers la fin du jeu, mais au final, la mise en scène elle-même reste rare et se limite souvent aux dialogues. Peut-on considérer l’effet utilisé directement sur les chipsets à la fin comme rentrant dans cette partie ? Si oui, car il donne le ton du passage à venir, c’est la première fois que je croise cet effet de photoshop qui rend bien l’impression d’irréel.
3/5
Personnages : Ils sont assez nombreux et, si j’ai bien compris, sont tous des avatars de makers. ainsi, on retrouve naturellement Hyunkel et DarkPriest, Icon et une dizaine d’autres makers. Je pourrai traiter les personnages au cas par cas, au moins pour ceux qui sont importants, mais finalement, ils ont rarement plus d’une scène montrant leur caractère ce qui fait d’eux des personnages assez plats. Chose étonnante de la part de Hyunkel qui semble dans d’autre occasions s’arrêter volontiers sur la psychologie des antagonistes d’une histoire. Mais ici, ce n’est pas le cas, volontairement peut-être, que ça ai été le choix de DarkPriest ou de Hyunkel.
Les ennemis sont quant à eux variés mais ils se ressemblent tous dans leur « façon de faire ».
3/5
Gameplay : Le jeu a un petit défaut sur ce point… sa difficulté difficilement surmontable. Le jeu aurait dû être modifié pour être plus facile, mais il n’a pas pu. De là, peut-être l’obligation de se rajouter quelques points de vie pour survivre. Sans cela, ce n’est pas si mal, et la difficulté est parfois bien dosée. Le tout reste donc assez moyen.
3/5
Musique : Variées, elles sont aussi nombreuses. Il y en a de Secret of Mana surtout mais les autres sont réparties entre de nombreuses provenances qu’il serait fastidieux de citer. S’il arrive que l’on tombe sur des morceaux de qualité moyenne, c’est en général entraînant. Il y a de très bons morceaux, et par chance ce sont souvent les plus utilisés ou les plus importants.
Les bruitages sont en revanche assez anodins.
4/5
Graphismes : Les cartes sont bien mappées pour la plupart même si parfois assez vides. Elles bénéficient aussi d’une bonne utilisation des possibilités de leur chipset, comme les ombres. Le tout n’a rien de transcendant mais donne une enveloppe plus que convenable au jeu. On regrettera juste le petit nombre des chipsets utilisés.
3/5
Programmation : La programmation tient surtout au CMS et au CBS, le reste des évènements étant très simple. La programmation est assez bien faite et ne laisse pas de place aux bugs, sauf à la fin du jeu, lorsqu’une image refuse de s’afficher. J’ai ouvert le jeu pour regarder, et étrangement rien n’explique ce problème. C’est pourtant assez rageant car il intervient juste avant le boss final et ne laisse aucune échappatoire. Je pourrai donc ranger ce bug au rang des très rares erreurs qui semblent liées plus à RM qu’au projet lui-même, mais comme il aurait été très facile pour l’auteur de le contourner, la note s’en ressent.
3/5
Originalité : De ce côté, RM2K3 Library est tout à fait neutre. Il ne se veut pas original apparemment et n’a pas besoin de l’être. On pourrait retenir l’apparition des makers comme originale, mais la chose a déjà été utilisée maintes fois de par le passé.
3/5
Humour : L’humour est assez rare, mais il existe. On a le droit à quelques passages assez amusants dont la fin loufoque, mais c’est un élément peu important du jeu et donc peu utilisé.
2/5
Meilleur A-RPG : Un aspect cornélien du projet s’il en est. Voyons ici d’abord ce qu’il en aurait été si le système avait été corrigé, corrigé peut-être tel qu’il n’a pas pu l’être, faute de temps. Le système est assez classique en lui-même pour un A-RPG, on n’apprend pas de compétence, on n’a qu’une magie et une limite quand on peut. Pourtant, c’est assez pour un jeu qui n’est pas si long, et ça s’avère assez fun, avec les quelques possibilités comme l’augmentation de puissance et autres.
Malheureusement, RM2K3 pêche d’abord par sa grande difficulté et un système d’attaque des ennemis que je trouve mal choisi. Ces ennemis attaquent en permanence et dans les quatre directions. Du coup, pour éviter d’être réduit en charpie par derrière, vous vous protégez naturellement dans un coin. Et c’est là que le jeu devient pervers : si un ennemi vous touche, il vous acculera en vous faisant reculer d’une case et surtout en vous faisant tourner le dos. Il est alors très difficile de faire de nouveau face à l’ennemi et quelques secondes suffisent pour mourir. De ces deux points provient une grande partie de la difficulté du jeu.
3/5
Au final, RM2K3 Library est un jeu agréable si vous vous rajoutez 9000 points de vie et que vous faire harceler par des monstres en furie ne vous fait pas peur. Ce n’est cependant pas un jeu complet, et il pèche par plusieurs aspects qui mériteraient d’être retravaillés. Un système plus complet, une difficulté diminuée et un scénario retravaillé permettraient à ce jeu de gagner beaucoup.
3/5
Ce test est celui de RM2K3 Library, un jeu anglais de DarkPriest que Hyunkel a traduit et amélioré. C’est un action-RPG et un « projet détente » de la communauté anglophone. Petite particularité, Hyunkel (bien dans son caractère), demande aux jurés de descendre « son » jeu, voyons ce qu’il en sera.
Scénario : Vous êtes Hyunkel (du moins avec le nom par défaut) et vous arrivez à l’établissement de RM2K3 Library lorsque Avatar vous bloque la route, vous disant qu’un certain Icon pose des problèmes. La suite du scénario peut se résumer par des flashbacks qui arrivent au moment où vous rencontrez des nouveaux personnages, et qui vous en dévoilent un peu plus. Cependant, ça reste très restreint, pas de grande révélation, on sait jusque qu’Icon se comporte bizarrement et on en apprendra un peu plus à la fin… une fin assez délirante, par ailleurs.
Ainsi, le scénario de ce projet est épuré et centré sur un seul événement. En ce sens, ce n’est certainement pas un « bon scénario » mais heureusement RM2K3 Library fait partie des jeux qui savent faire passer leur scénar au second plan, et on y attache donc que peu d’attention. On s’attache tout de même à savoir ce qui est arrivé à Icon. C’est pour cela que la fin déçoit à moitié notamment. Je dis à moitié car… enfin, pour que vous voyez bien ce que j’entends par là, il ne vous reste qu’à y arriver.
2/5
Mise en scène : La mise en scène dans le sens où elle n’a rien de frappant ni n’a d’incohérences. On note quelques passages sympathiques, comme le sort vers la fin du jeu, mais au final, la mise en scène elle-même reste rare et se limite souvent aux dialogues. Peut-on considérer l’effet utilisé directement sur les chipsets à la fin comme rentrant dans cette partie ? Si oui, car il donne le ton du passage à venir, c’est la première fois que je croise cet effet de photoshop qui rend bien l’impression d’irréel.
3/5
Personnages : Ils sont assez nombreux et, si j’ai bien compris, sont tous des avatars de makers. ainsi, on retrouve naturellement Hyunkel et DarkPriest, Icon et une dizaine d’autres makers. Je pourrai traiter les personnages au cas par cas, au moins pour ceux qui sont importants, mais finalement, ils ont rarement plus d’une scène montrant leur caractère ce qui fait d’eux des personnages assez plats. Chose étonnante de la part de Hyunkel qui semble dans d’autre occasions s’arrêter volontiers sur la psychologie des antagonistes d’une histoire. Mais ici, ce n’est pas le cas, volontairement peut-être, que ça ai été le choix de DarkPriest ou de Hyunkel.
Les ennemis sont quant à eux variés mais ils se ressemblent tous dans leur « façon de faire ».
3/5
Gameplay : Le jeu a un petit défaut sur ce point… sa difficulté difficilement surmontable. Le jeu aurait dû être modifié pour être plus facile, mais il n’a pas pu. De là, peut-être l’obligation de se rajouter quelques points de vie pour survivre. Sans cela, ce n’est pas si mal, et la difficulté est parfois bien dosée. Le tout reste donc assez moyen.
3/5
Musique : Variées, elles sont aussi nombreuses. Il y en a de Secret of Mana surtout mais les autres sont réparties entre de nombreuses provenances qu’il serait fastidieux de citer. S’il arrive que l’on tombe sur des morceaux de qualité moyenne, c’est en général entraînant. Il y a de très bons morceaux, et par chance ce sont souvent les plus utilisés ou les plus importants.
Les bruitages sont en revanche assez anodins.
4/5
Graphismes : Les cartes sont bien mappées pour la plupart même si parfois assez vides. Elles bénéficient aussi d’une bonne utilisation des possibilités de leur chipset, comme les ombres. Le tout n’a rien de transcendant mais donne une enveloppe plus que convenable au jeu. On regrettera juste le petit nombre des chipsets utilisés.
3/5
Programmation : La programmation tient surtout au CMS et au CBS, le reste des évènements étant très simple. La programmation est assez bien faite et ne laisse pas de place aux bugs, sauf à la fin du jeu, lorsqu’une image refuse de s’afficher. J’ai ouvert le jeu pour regarder, et étrangement rien n’explique ce problème. C’est pourtant assez rageant car il intervient juste avant le boss final et ne laisse aucune échappatoire. Je pourrai donc ranger ce bug au rang des très rares erreurs qui semblent liées plus à RM qu’au projet lui-même, mais comme il aurait été très facile pour l’auteur de le contourner, la note s’en ressent.
3/5
Originalité : De ce côté, RM2K3 Library est tout à fait neutre. Il ne se veut pas original apparemment et n’a pas besoin de l’être. On pourrait retenir l’apparition des makers comme originale, mais la chose a déjà été utilisée maintes fois de par le passé.
3/5
Humour : L’humour est assez rare, mais il existe. On a le droit à quelques passages assez amusants dont la fin loufoque, mais c’est un élément peu important du jeu et donc peu utilisé.
2/5
Meilleur A-RPG : Un aspect cornélien du projet s’il en est. Voyons ici d’abord ce qu’il en aurait été si le système avait été corrigé, corrigé peut-être tel qu’il n’a pas pu l’être, faute de temps. Le système est assez classique en lui-même pour un A-RPG, on n’apprend pas de compétence, on n’a qu’une magie et une limite quand on peut. Pourtant, c’est assez pour un jeu qui n’est pas si long, et ça s’avère assez fun, avec les quelques possibilités comme l’augmentation de puissance et autres.
Malheureusement, RM2K3 pêche d’abord par sa grande difficulté et un système d’attaque des ennemis que je trouve mal choisi. Ces ennemis attaquent en permanence et dans les quatre directions. Du coup, pour éviter d’être réduit en charpie par derrière, vous vous protégez naturellement dans un coin. Et c’est là que le jeu devient pervers : si un ennemi vous touche, il vous acculera en vous faisant reculer d’une case et surtout en vous faisant tourner le dos. Il est alors très difficile de faire de nouveau face à l’ennemi et quelques secondes suffisent pour mourir. De ces deux points provient une grande partie de la difficulté du jeu.
3/5
Au final, RM2K3 Library est un jeu agréable si vous vous rajoutez 9000 points de vie et que vous faire harceler par des monstres en furie ne vous fait pas peur. Ce n’est cependant pas un jeu complet, et il pèche par plusieurs aspects qui mériteraient d’être retravaillés. Un système plus complet, une difficulté diminuée et un scénario retravaillé permettraient à ce jeu de gagner beaucoup.
3/5
Quelle note donneriez-vous à ce test ?
Ce test est-il bien rédigé, compréhensible, complet, respectueux ?
Vous devez être connecté sur le site pour mettre une note !
| Page : 1 | ||
| Pseudo | Commentaire | |
|---|---|---|
| Page : 1 | ||
Vous souhaitez donner votre avis sur ce test ? Connectez-vous à votre compte, ou créez-vous un compte !