Test :
Yoshi's Story
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
Yoshi’s Story – par LordIrving


Manquait plus que ça ! Après les Mario, les Soul Reaver, les Final Fantasy, les Devil May Cry, les Zelda, les Dragon Ball, v’la t’y pas qu’un nouveau jeu amateur s’affuble d’une icône vidéoludique lucrative (au moins pour le téléchargement) et même d’un titre déjà existant ! Je n’ose même pas double-cliquer sur ce fameux Rpg-rt.exe de peur de découvrir encore une fois le type de bouse qu’habituellement ce genre d’emprunt nous promet…

Je l’ai fait ! J’ai double-cliqué ! Et mon intuition avait vu juste, ce qui nous permettra d’entrée de test de nous prononcer : ce jeu est bien la bouse attendue. Mais attention, pas n’importe laquelle : celle qui vous en remet dans l’assiette quand votre ventre feint l’explosion, le genre dîner chez mamie… Et on commence avec le scénario, qui se résume à peu de choses près à ça : Yoshi sort de chez lui, pompom, il arrive dans le village des Yoshis, repompom, et oh ! Bowser a encore commit un sombre méfait, tatatssiiin, ni une ni deux, notre dragon sellé part à l’aventure afin de confondre l’infâme… Waouh, c’est super profond tout ça, madame !

Mais ce qui rend le jeu encore plus intéressant se passe du côté gameplay : avec ses combats répétitifs, sans aucun effort de notre part ni de celle de l’auteur d’ailleurs, les ennemis tous aussi faibles boss compris, son unique animation originale (et encore, Yoshi balance son œuf avec la fluidité d’un épisode de DBZ), Yoshi’s Story est déjà bien parti pour le Hall of Shame des Alex d’Or 2004-2005.

Et comme si cela ne suffisait pas, graphiquement c’est encore bien pire. Quand le map-design semble avoir battu des records de médiocrité, les chipsets, eux, sont déjà sur le podium. Je vous fais l’impasse sur les monstres téléphonés, l’unique charset de Yoshi porte sur lui tout l’intérêt visuel de cette « chose », et vous préférerez rejouer à Lizard Warrior II rien que pour le fun (enfin, si vous le trouvez d’ici là, mailez à squall529@caramail.com, des piez sont à gagner). Côté son rien à redire : tout est dit !

Scénario 1/5
Ceux qui n’ont pas encore compris en voyant la note : ce jeu est fait pour vous !

Mise en scène 1/5
Tarantino n’aurait pas fait mieux aveugle.

Personnages 1/5
Deux personnages aussi travaillés qu’une épreuve de philo au bac blanc.

Gameplay 1/5
Quelques combats inutiles, trois maps, aucun intérêt !

Musiques 1/5
Tiens, il est déjà MIDI !

Graphismes 1/5
Les paysages sont lunaires, les (le) villages semblent sortir d’un jeu Atari7800, les combats auraient mérité l’exil.

Programmation 1/5
Aucun travail de la part de LordIrving.

Originalité 1/5
Yoshi possède pourtant un capital sympathie à la simple vue de sa bonne bouille. Ici il est le seul attrait d’une montagne de poncifs…

Humour 1/5
On a bien rigolé !

EN BREF…Yoshi’s Story est une daube infâme, encore une me direz-vous dans le monde un poil grotesque du RPG amateur. Fuyez pauvres fous !

Quelle note donneriez-vous à ce test ?

Ce test est-il bien rédigé, compréhensible, complet, respectueux ?

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