Test :
Gorgias
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
GORGIAS

Gorgias fait partie de ces inconnus au bataillon qui se présentent chaque année au concours et sont parfois (mais rarement) de bonnes surprises. Peu d’explications, pas de screens, difficile de se faire un avis avant de l’avoir essayé.

Tout commence par une fin (oui vous avez bien lu) très clichée et niaise. Le joueur commence à se demander si l’auteur n’aurait pas oublié de remettre son point de départ là où il faut avant d’envoyer le jeu aux Alex, mais on continue et finalement, après le mot Fin écrit en belles lettres, on nous avertit que non, il ne fallait pas accorder de crédit à ces âneries, et qu’on doit en tenir une belle couche pour avoir continué à jouer. Drôle de truc.
On nous propose finalement de découvrir pourquoi ces gentils héros imbéciles sont responsables de tous les maux de la terre, chose que nous faisons avec hâte (un refus ramène à l’écran titre:/).
Nous découvrons ainsi l’histoire d’un certain Ragnar, personnage fort classieux au demeurant et très cynique, qui cherche à réveiller le fameux Thanatos dans un temple gardé par un gardien gentil et ni très malin ni très fort, sans doûte de la famille des héros dont nous parlions plus haut.
Ragnar est censé être un gentil, mais il se révèle être un imposteur et en fin de compte, le joueur prendra le contrôle des héros pour le vaincre, en vain bien évidemment. Le perfide individu s’en va donc en promettant un avenir terrifiant pour l’humanité. Fin de l’histoire.

C’est bref, et ça laisse un peu perplexe. Durant le combat, le faux Ragnar (dont j’ai oublié le nom) nous fait remarquer à chaque tour que nous ne cessons d’appuyer sur la touche Entrée, que notre combat est vain, stupide, et que ce sont là les raisons pour lesquelles il a choisi le côté obscur. Le scénario de ce RPG est donc à cheval entre l’univers interne du jeu et la réalité du joueur de RPG.

AWARDS MAJEURS

Scénario : 7/25
Il n’y a pratiquement rien. Le jeu se résume strictement à ce que j’ai énoncé plus haut.

Univers : 4/25
L’univers n’est guère plus travaillé que le scénario. Il est parfois fait mention de quelques titres ; c’est tout. Thanatos n’est pas une divinité issue de l’univers de ce jeu.

Personnages : 17/25
Le faux Ragnar m’a décidément bien plu. Charismatique, dont le design pourra rappeler Sephiroth mais avec un caractère suffisamment décalé pour ne pas faire penser à du plagiat, ce personnage aux répliques cultes fait presque tout l’intérêt du jeu.
Notre gardien dans l’intérêt du gentil naïf dépassé par les évènements (et son compagnon blondinet de dernière minute aussi) fait le contrepoids. Les personnages sont n’ont presque pas de background mais on prend plaisir à les voir évoluer pendant le jeu et ils remplissent bien leur rôle sans être trop prévisibles.

Mise en scène : 13/25
Pas spécialement transcendante. Il n’y a à vrai dire pas grand-chose, ni de grands effets (hors combats) ni de belles poses de charsets. L’essentiel est dans les dialogues, admirablement rédigés.

Graphismes : 10/25
Essentiellement des RTP et un peu de rip. Les graphismes ne bénéficient pas d’une grande homogénéité et ne risquent pas de marquer, bien qu’on finisse par rentrer dans l’ambiance.

Bande son : 16/25
Pas mal pas mal. Rien qui restera en tête pendant des heures, mais je n’ai pas souvenir d’avoir vu un thème en inadéquation avec le jeu.

Programmation : 14/25
Rien de formidable. Un minijeu, sans bug, et quelques combats, sans bugs eux non plus. Ni un point fort ni un point faible donc. Le jeu est stable.

Durée de vie : 5/25
Dix à vingt minutes, pas plus.

Gameplay : 10/25
Le problème du gameplay c’est qu’il n’y en a pratiquement pas. Hormis les combats d’un intérêt très limité et le minijeu, il n’y a rien à faire. Le minijeu est plutôt sympa, ça devient très difficile vers la fin, mais on ne recommence pas depuis le début lorsqu’on perd, ce qui soulage grandement.
Il en aurait fallu plus pour hausser la note, c’est du bon boulot pourtant.

Meilleur art : 0/5 – pas de note (au choix)
Aucun artwork.

AWARDS SPECIFIQUES

Meilleur humour : 16/25
Je ne sais pas si ça faisait partie des objectifs du créateur. On dirait une sorte d’humour un peu cynique de joueur désabusé. Ca ne fait pas rire aux éclats, mais c’est pas inintéressant. J’ai trouvé ça plutôt bien vu.

Meilleurs minijeux : 13/25
Le minijeu est pas mal, original et bien structuré, la réalisation est honnête. Mais il n’y en a qu’un !

Meilleure originalité : 17/25
Ce jeu est assez curieux dans son genre. A la fois sérieux et pas sérieux, à la fois dans le RPG et en-dehors…

AWARDS MINEURS

Meilleur CBS : 15/25
Correctement programmé, sans bugs ; il contient une quantité honorable de compétences étant donnée la faible durée de vie. Cependant… Appuyer sur la touche Entrée suffit, comme le dit si bien Ragnar. Que ce soit fait exprès ou non, cela en limite l’intérêt.
Graphiquement, ça a peu de gueule, mais ça fait l’affaire.

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