Test :
The Legend of Omen
The Legend of Omen
Par SMB64
Temps joué : 55 min
Introduction
Si vous êtes fan comme moi de jeux réalisés avec RPG Maker 2003, et que vous jouez avant tout à un jeu parce qu'il est fun plutôt que parce qu'il est sérieux et technique à maitriser, alors ce jeu devrait vous plaire. Surtout si vous avez de l'humour, et peut-être quelques refs.Awards généraux et spécifiques
Meilleur Scénario (Note : 3/10)
Le scénario est simple : le héros est dans la mouise à la suite de choix discutables et doit maintenant sauver sa peau. Et accessoirement sauver le monde en sauvant Noel.Je ne doute pas que ça ait l'air obscur dit ainsi, mais franchement, en dire plus vous spoilerait une bonne partie du fun du jeu et vous devriez vraiment le tester par vous-mêmes.
Mais si vous n'êtes pas à un peu de spoil près... :
Meilleur Univers (Note : 2/10)
L'univers du jeu n'est pas inexistant, mais n'est que très sommairement abordé lors de l'introduction, pour une mise en contexte, et ne sert que de support pour renforcer par contraste le comique de situation affectant le héros.Meilleurs Personnages (Note : 2/10)
Les personnages n'ont que très peu de personnalité, le jeu étant parodique et se concentrant principalement sur l'humour. Mention spéciale quand même pour Link qui pique sa crise si on a le malheur de l'appeler Zelda.Meilleure Introduction, mise en scène, narration et cinématique (Note : 5/10)
Franchement, meilleure narration ever. Le sérieux de l'univers du jeu se mélange à la narration claquée au sol lors de l'introduction, et le contraste est très drôle.Par ailleurs, l'intro qui suit directement la présentation initiale de l'univers est une reconstitution de celle de Chrono Trigger. Cette mise en scène donne l'impression au joueur qu'il s'embarque dans une aventure épique, ce qui renforce encore une fois l'humour global de la situation.
Meilleur Gameplay (Note : 3/10)
Le gameplay tient du J-RPG tout ce qu'il y a de plus classique, avec un petit passage d'infiltration et on va dire un mini shoot em up à cible unique. Je pense pouvoir dire qu'un bon quart ou un petit tiers du jeu consiste en une quête Fedex, en quête principale, donc inévitable. Mais les trajets sont courts et pas si nombreux.La montée de niveau est cependant absente du jeu, l'experience gagnée ne faisant jamais monter le niveau du héros, mais les stats n'ont probablement pas d'incidence sur les combats, chaque ennemi est tué en 2 attaques et ne devrait avoir le temps que d'en placer une en retour. J'ignore si la collecte des symboles de Spiderman aide de quelque façon, et je soupçonne l'Epée de Légende de n'être obtenable qu'apres avoir battu tous les monstres disponibles, pour la rendre impossible à tester en combat.
Il y a également un tuto qui prend le joueur pour un idiot, c'est marrant

Meilleur Graphisme, level design et visuel (Note : 2,5/10)
Pour le visuel, on a des images moches par moment, mais cela semble être un choix conscient car un personnage du jeu en parle. Cependant, l'ensemble n'est pas très harmonieux.Le level design est clair, les maps sont généralement petites et les chemins évidents.
Meilleure Ambiance sonore (Note : 2/10)
L'ambiance sonore est particulièrement soignée quand le héros pose son royal séant sur le trône et régale nos oreilles des bruitages propres à ce lieu.Sinon, chaque échoppe semble avoir sa musique d'ambiance tirée d'un autre jeu vidéo. les combats semblent aussi tous avoir un jingle de victoire unique, tiré de J-RPG connus.
Meilleur RPG, A-RPG et J-RPG (Note : 4/10)
La véritable catégorie de ce jeu humoristique me semble être plutôt "Aventure", des aspects clés du J-RPG étant passés à la trappe, comme la gestion de l'inventaire et la progression du personnage. C'est cependant la catégorie disponible la plus proche.Il n'y a pas de combat aléatoire et j'ai cru comprendre que c'était quelque chose de généralement apprécié du public moderne. Dans la mesure où le héros ne progresse de toute façon pas, c'est une bonne chose que les combats soient limités en nombre.
Accessoirement, ce jeu a été réalisé avec RPG Maker 2003, ma version préférée, et comme l'auteur le dit, qu'un jeu RM2k3 ait pu concourir cette année encore, c'est beau. C'est une opinion totalement biaisée que la mienne à ce sujet mais ça tire ma cote vers le haut.
Meilleur jeu Fantasy / Dark Fantasy (Note : n/a)
Meilleur Puzzle, Réflexion / Enigmes (Note : n/a)
Meilleur jeu de Fiction, Science-Fiction, Dystopie (Note : n/a)
Meilleur jeu d'Horreur, Surnaturel et Paranormal (Note : n/a)
Meilleur Drame, Relation, Romance (Note : 2/10)
A bien y regarder, le jeu pourrait être vu comme l'histoire du drame qui a précipité la chute inéluctable du grand méchant alors qu'il était proche de la conquête du monde. On trouve forcément le grand méchant un poil plus sympathique que l'anti-héros qui n'est qu'une goutte d'eau de plus dans la coupe du désarroi causé par son épouse. Cela reste cependant à vocation humoristique.Meilleur Point & Click / Visual Novel (Note : n/a)
Meilleur jeu aux Graphismes Originaux (Note : n/a)
Meilleur jeu aux Musiques Originales (Note : n/a)
Conclusion (Note totale : 3,5/10)
Je ne crois pas que ce jeu ait eu la prétention d'obtenir l'award du meilleur jeu dès sa conception, cependant on tient quand même une petite pépite amusante.C'est assez vite expédié, 1h en jouant à fond pour trouver des secrets, en lisant tout le texte, et en prenant son temps.
Mais au moins, et malgré la quête fedex inévitable, c'est drôle et sans prise de tête. Et en dehors du petit bug mentionné en remarques, l'exécution technique est irréprochable.
Remarques diverses
- Mauvais calibrage sonore, attendez-vous à vous faire défoncer les tympans au premier lancement.
- Le jeu contient un bug bloquant dans la scène dans l'espace après la discussion avec Omen. Si on monte dans le coin supérieur gauche, en regardant vers le haut, et qu'on valide, on est bloqué et bon pour redémarrer le jeu. Ce bug n'est toutefois pas inévitable et je ne l'ai découvert que parce que j'aime bien fouiller partout quand je teste une démo RPG Maker. Heureusement, il y a un point de sauvegarde peu avant cette scène, si on n'a pas oublié de s'en servir dans la panique.
- D'un avis personnel, Omen ne ressemble pas non plus à un esturgeon, je dirais qu'on est plutôt sur un coelacanthe, un poisson préhistorique. Ce qui est un adjectif adéquat pour un créateur d'univers.
- Les crédits sont très vagues et semblent même incomplets.
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