Test :
Destiny : The Endless War
Destiny : The Endless War
Par Squalli
Destiny, The Endless War– Par Sora
Survivant de la dernière session de notre concours amateur préféré, Destiny The Endless War nous revient lifté, soigné, arrangé et surtout qualifié… Rappelez-vous, ce fut un des nombreux jeux dont le sort funeste fut de se retrouver hors compétition pour, d’ailleurs, je ne sais quelle raison… Toutefois, laissons de côté le passé peu glorieux de ce fichier zippé, et apprêtons-nous sans tarder à cette version très sérieusement nommée 2.2 !
Ivan Nalfast est un jeune étudiant plein d’avenir. Son arrivée à l’Académie des guerriers décuple chez lui motivation, ambition et, car il est comme tout le monde ce bon Ivan, un certain stress. L’intégration se passe pourtant sans encombre, le monstrueux incident mis à part, et notre héros se voit appartenir à une fine équipe de novices, ambitieux, motivés, tout pareil quoi ! Et comme si cela ne suffisait pas, ils se voient confier leur première mission, qui les fera parcourir village et forêt… Le scénario de Destiny est somme toute classique, il n’empêche qu’un brin de sympathie se dégage de celui-ci, un brin qui nous pousse à continuer, malgré des défauts évidents…
Le mot est lâché : défauts ! Car oui, comme tout jeu, Destiny a des tares, des bien gênantes même. Parlons d’abord du rythme : le jeu est lent par ses dialogues à deux à l’heure, le genre course de brouettes, mais aussi par sa mise en scène lourde et quelque peu avare en action. De plus, ponctuée de scènes parfois inutiles, inutilement longues et d’ellipses brutales, celle-ci ne peut définitivement pas concurrencer sérieusement les cadors du genre que sont Fairytale ou The Way…
Graphiquement parlant, c’est un tout autre constat : le jeu est très plaisant à regarder, de part ses décors fournis en détails, ses chipsets bien utilisés même s’ils ne sont pas inédits (Suikoden II est un jeu de plus en plus rippé) et les nombreux effets et animations soignés s’affichant au gré de l’aventure. D’un strict point de vue esthétique, Destiny est une réussite, de même que la bande son est aux petits oignons. Un bon point !
Vient le gameplay, qui lui est très contrasté : d’une difficulté rédhibitoire, les combats que vous devrez entreprendre allongent artificiellement la durée de vie du jeu, le leveling étant obligatoire et les personnages, qui plus est, évoluant à la vitesse d’un escargot en skate. Le CBS et CMS de Rm2003 sont présents, utilisés avec soin, et l’on a même droit à une variante, à mi-chemin entre le Chicoumi et les Elans de The Way : un duel entre ninja terriblement hasardeux.
Scénario 3/5
Classique mais efficace, le scénario met en place des stéréotypes, certes, mais sait les utiliser.
Mise en scène 2/5
Elle plombe l’ambiance, le rythme et l’histoire par sa lenteur et son relatif manque de punch.
Personnages 3/5
Des personnages amusants mais sans grande originalité ni personnalité.
Gameplay 2/5
Le jeu n’est pas compliqué, il est juste affreusement difficile. Rien ne sort véritablement de l’ordinaire à l’exception du duel.
Musiques 4/5
Musiques et sons se tallent la part du lion pour remonter l’atmosphère à des hauteurs raisonnables.
Graphismes 4/5
A l’œil, Destiny est très agréable, les effets et les animations très réussies n’y sont pas pour rien.
Programmation 3/5
Pas de bug, pas de ralentissement, pas de quoi se taper le cul avec une brique bleue non plus…
Originalité 2/5
Rien ici ne permet au joueur de s’écrier « Waouh, mais c’est génial ! ». Classique.
Mini-jeux 2/5
A mini-jeux, je préfère le terme quêtes annexes : Destiny en compte une ou deux mais ne sont pas franchement passionnantes du fait de leur côté « aller-retour » vite énervant.
Humour 2/5
Le minimum syndical.
EN BREF…Destiny The Endless War est un bon jeu dans l’ensemble. Même si ce test s’attarde sur les défauts qui pourraient en décourager plus d’un, le jeu promet deux heures de plaisir pour qui saura supporter sa lenteur excessive et sa difficulté titanesque.
Survivant de la dernière session de notre concours amateur préféré, Destiny The Endless War nous revient lifté, soigné, arrangé et surtout qualifié… Rappelez-vous, ce fut un des nombreux jeux dont le sort funeste fut de se retrouver hors compétition pour, d’ailleurs, je ne sais quelle raison… Toutefois, laissons de côté le passé peu glorieux de ce fichier zippé, et apprêtons-nous sans tarder à cette version très sérieusement nommée 2.2 !
Ivan Nalfast est un jeune étudiant plein d’avenir. Son arrivée à l’Académie des guerriers décuple chez lui motivation, ambition et, car il est comme tout le monde ce bon Ivan, un certain stress. L’intégration se passe pourtant sans encombre, le monstrueux incident mis à part, et notre héros se voit appartenir à une fine équipe de novices, ambitieux, motivés, tout pareil quoi ! Et comme si cela ne suffisait pas, ils se voient confier leur première mission, qui les fera parcourir village et forêt… Le scénario de Destiny est somme toute classique, il n’empêche qu’un brin de sympathie se dégage de celui-ci, un brin qui nous pousse à continuer, malgré des défauts évidents…
Le mot est lâché : défauts ! Car oui, comme tout jeu, Destiny a des tares, des bien gênantes même. Parlons d’abord du rythme : le jeu est lent par ses dialogues à deux à l’heure, le genre course de brouettes, mais aussi par sa mise en scène lourde et quelque peu avare en action. De plus, ponctuée de scènes parfois inutiles, inutilement longues et d’ellipses brutales, celle-ci ne peut définitivement pas concurrencer sérieusement les cadors du genre que sont Fairytale ou The Way…
Graphiquement parlant, c’est un tout autre constat : le jeu est très plaisant à regarder, de part ses décors fournis en détails, ses chipsets bien utilisés même s’ils ne sont pas inédits (Suikoden II est un jeu de plus en plus rippé) et les nombreux effets et animations soignés s’affichant au gré de l’aventure. D’un strict point de vue esthétique, Destiny est une réussite, de même que la bande son est aux petits oignons. Un bon point !
Vient le gameplay, qui lui est très contrasté : d’une difficulté rédhibitoire, les combats que vous devrez entreprendre allongent artificiellement la durée de vie du jeu, le leveling étant obligatoire et les personnages, qui plus est, évoluant à la vitesse d’un escargot en skate. Le CBS et CMS de Rm2003 sont présents, utilisés avec soin, et l’on a même droit à une variante, à mi-chemin entre le Chicoumi et les Elans de The Way : un duel entre ninja terriblement hasardeux.
Scénario 3/5
Classique mais efficace, le scénario met en place des stéréotypes, certes, mais sait les utiliser.
Mise en scène 2/5
Elle plombe l’ambiance, le rythme et l’histoire par sa lenteur et son relatif manque de punch.
Personnages 3/5
Des personnages amusants mais sans grande originalité ni personnalité.
Gameplay 2/5
Le jeu n’est pas compliqué, il est juste affreusement difficile. Rien ne sort véritablement de l’ordinaire à l’exception du duel.
Musiques 4/5
Musiques et sons se tallent la part du lion pour remonter l’atmosphère à des hauteurs raisonnables.
Graphismes 4/5
A l’œil, Destiny est très agréable, les effets et les animations très réussies n’y sont pas pour rien.
Programmation 3/5
Pas de bug, pas de ralentissement, pas de quoi se taper le cul avec une brique bleue non plus…
Originalité 2/5
Rien ici ne permet au joueur de s’écrier « Waouh, mais c’est génial ! ». Classique.
Mini-jeux 2/5
A mini-jeux, je préfère le terme quêtes annexes : Destiny en compte une ou deux mais ne sont pas franchement passionnantes du fait de leur côté « aller-retour » vite énervant.
Humour 2/5
Le minimum syndical.
EN BREF…Destiny The Endless War est un bon jeu dans l’ensemble. Même si ce test s’attarde sur les défauts qui pourraient en décourager plus d’un, le jeu promet deux heures de plaisir pour qui saura supporter sa lenteur excessive et sa difficulté titanesque.
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