Test :
joe monsters quest: the begining
joe monsters quest: the begining
Par Squalli
Joe Monsters Quest Beginning– Par Joe Monsters
Le titre n’en dit pas bien long. Apparemment, le joueur devrait se trouver en présence d’un monstre appelé Joe qui va donc effectuer une quête bien étrange… Tout bon, Suzon ! Mais même si cet intitulé homonyme au pseudo de l’auteur ne semblait pas réellement promettre autre chose, il ne donnait non plus aucun indice concernant la chose abominable qui s’y cache…
Vous incarnez un charset RTP peint en noir…euh, Joe, l’enfant-martyr du village. A cause de sa différence, il est le souffre-douleur de ses camarades de classe, de ses profs, de ses parents, bref, il est très sombre et personne ne l’aime. Repoussé et repoussant. Mais sa rencontre avec une étrange personne le conduira à s’aventurer au delà de chez lui, dans les rues, les cavernes qui l’entourent. Et si je vous avouais que tout débute avec la rencontre entre Joe et une épée qui parle…
Se voulant un réquisitoire contre le racisme et la peur de la différence, le scénario de Joe Monsters réussit un tour de force : celui de paraître ridicule dès la première minute de jeu. Les situations sont certainement les plus stéréotypées que j’ai pu voir sur ce thème, le manichéisme est poussé jusqu’au delà de l’exagération, les personnages sont mono-sentimentaux… Bref, la facilité et les grosses ficelles font penser à un spectacle de marionnettes où l’on voit clairement le marionnettiste.
Mais Joe Monsters Quest est jouable, me direz-vous ! Et, là aussi, il fait peine à voir. Le jeu est un action-RPG en pseudo-vue de côté, pseudo car si l’illusion d’un rendu jeu de plate-forme est clairement poussive, le jeu se manipule tel quel. Imaginez seulement un jeu où l’on bourrine sans fin contre des monstres qui ont autant de répondant qu’un comateux blessé dans son orgueil, aux maps épaisses d’un tile pour permettre de n’avancer qu’en horizontal, la rare possibilité de sauter qui donne l’impression que Joe Monsters était figurant dans Turkish Star Wars… Les maps d’intérieur sont de facture classique, mais le rail imposé par le gameplay ne permet que d’avancer et de rarement monter là où l’auteur veut bien nous laisser aller.
Et, non content d’être un des plus mauvais action-RPG du logiciel, le jeu se paie le luxe d’être d’une mocheté à toute épreuve. Les RTP s’en donnent à cœur joie, avec le souci du détail qu’on leur connaît mais c’était sans compter sur l’incompétence graphique de l’auteur. La mise en scène est des plus navrantes et les effets spéciaux sont issus de la banque d’effets de base de RPG Maker. Bref, rien ne pourra sauver ce jeu des affres de la médiocrité, ou plutôt si : l’oubli.
Scénario 1/5
Peu classique, il est vrai que le thème n’est pas souvent adapté en RPG, mais son traitement est des plus abominables.
Mise en scène 1/5
La mise en scène de ce jeu ne dépasse pas le niveau d’un event de teleport.
Personnages 1/5
Téléphonés au possible, le peu de personnage que l’on rencontre est d’une rare pauvreté.
Musiques 3/5
Quelques mp3 et du MIDI plutôt bien choisis, même si pour ces derniers l’originalité n’est pas de mise.
Graphismes 1/5
Honteux, catastrophiques, de paire avec la programmation.
Programmation 1/5
Le système de combat a été torché en 5 minutes, le rendu jeu de plate-forme en deux fois plus de temps. Seul le menu ultra mal foutu aura pris plus d’une demi-heure…
Humour 2/5
On ne peut s’empêcher de rire quand on voit les zombis ou l’épée qui parle. Certaines répliques sont également très marrantes.
Meilleur non-RPG 1/5
Dans le même cas que Lizard Warrior II…
EN BREF…Joe Monsters Quest Beginning est une insulte aux vrais créateurs de jeu RPG Maker qui passent certainement dix fois plus de temps à tenter de mettre au point un scénario original, un système fonctionnel de combat ou des graphismes enchanteurs que Joe Monsters à mis pour pondre cette horreur. Bouh, va-t-en le monstre !
Le titre n’en dit pas bien long. Apparemment, le joueur devrait se trouver en présence d’un monstre appelé Joe qui va donc effectuer une quête bien étrange… Tout bon, Suzon ! Mais même si cet intitulé homonyme au pseudo de l’auteur ne semblait pas réellement promettre autre chose, il ne donnait non plus aucun indice concernant la chose abominable qui s’y cache…
Vous incarnez un charset RTP peint en noir…euh, Joe, l’enfant-martyr du village. A cause de sa différence, il est le souffre-douleur de ses camarades de classe, de ses profs, de ses parents, bref, il est très sombre et personne ne l’aime. Repoussé et repoussant. Mais sa rencontre avec une étrange personne le conduira à s’aventurer au delà de chez lui, dans les rues, les cavernes qui l’entourent. Et si je vous avouais que tout débute avec la rencontre entre Joe et une épée qui parle…
Se voulant un réquisitoire contre le racisme et la peur de la différence, le scénario de Joe Monsters réussit un tour de force : celui de paraître ridicule dès la première minute de jeu. Les situations sont certainement les plus stéréotypées que j’ai pu voir sur ce thème, le manichéisme est poussé jusqu’au delà de l’exagération, les personnages sont mono-sentimentaux… Bref, la facilité et les grosses ficelles font penser à un spectacle de marionnettes où l’on voit clairement le marionnettiste.
Mais Joe Monsters Quest est jouable, me direz-vous ! Et, là aussi, il fait peine à voir. Le jeu est un action-RPG en pseudo-vue de côté, pseudo car si l’illusion d’un rendu jeu de plate-forme est clairement poussive, le jeu se manipule tel quel. Imaginez seulement un jeu où l’on bourrine sans fin contre des monstres qui ont autant de répondant qu’un comateux blessé dans son orgueil, aux maps épaisses d’un tile pour permettre de n’avancer qu’en horizontal, la rare possibilité de sauter qui donne l’impression que Joe Monsters était figurant dans Turkish Star Wars… Les maps d’intérieur sont de facture classique, mais le rail imposé par le gameplay ne permet que d’avancer et de rarement monter là où l’auteur veut bien nous laisser aller.
Et, non content d’être un des plus mauvais action-RPG du logiciel, le jeu se paie le luxe d’être d’une mocheté à toute épreuve. Les RTP s’en donnent à cœur joie, avec le souci du détail qu’on leur connaît mais c’était sans compter sur l’incompétence graphique de l’auteur. La mise en scène est des plus navrantes et les effets spéciaux sont issus de la banque d’effets de base de RPG Maker. Bref, rien ne pourra sauver ce jeu des affres de la médiocrité, ou plutôt si : l’oubli.
Scénario 1/5
Peu classique, il est vrai que le thème n’est pas souvent adapté en RPG, mais son traitement est des plus abominables.
Mise en scène 1/5
La mise en scène de ce jeu ne dépasse pas le niveau d’un event de teleport.
Personnages 1/5
Téléphonés au possible, le peu de personnage que l’on rencontre est d’une rare pauvreté.
Musiques 3/5
Quelques mp3 et du MIDI plutôt bien choisis, même si pour ces derniers l’originalité n’est pas de mise.
Graphismes 1/5
Honteux, catastrophiques, de paire avec la programmation.
Programmation 1/5
Le système de combat a été torché en 5 minutes, le rendu jeu de plate-forme en deux fois plus de temps. Seul le menu ultra mal foutu aura pris plus d’une demi-heure…
Humour 2/5
On ne peut s’empêcher de rire quand on voit les zombis ou l’épée qui parle. Certaines répliques sont également très marrantes.
Meilleur non-RPG 1/5
Dans le même cas que Lizard Warrior II…
EN BREF…Joe Monsters Quest Beginning est une insulte aux vrais créateurs de jeu RPG Maker qui passent certainement dix fois plus de temps à tenter de mettre au point un scénario original, un système fonctionnel de combat ou des graphismes enchanteurs que Joe Monsters à mis pour pondre cette horreur. Bouh, va-t-en le monstre !
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